Il y a quelques jours, à l'issue d'une intervention, au CREPS de l'université de Bordeaux, sur le thème de la relation entre norme et création dans la recherche de la performance, un jeune sportif étudiant m'a demandé comment apprendre à improviser durant un 1500 mètres. Explications: il s'entraîne seul, et le jour de la course, il se retrouve avec d'autres coureurs, un peloton, un rythme, des incidents, qui entravent sa performance individuelle.
Comment gérer ces nouvelles données, inhérentes à la compétition, sans perdre ses moyens...
Le seul conseil vraiment utile en ces circonstances: lever la tête.
Lorsqu'une course soutenue bat son plein, l'effort à fournir isole: on se concentre sur ses propres difficultés et on cherche des ressources intérieures pour résister. Cette coupure vis à vis de l'extérieur empêche d'adapter sa propre course aux circonstances.
Aux moments les plus intenses de l'effort personnel, un seul précepte: lever la tête, regarder autour. On trouvera dans cette aération force et ressources. En fait, c'est l'autre qui nous fournit les solutions. J'imagine qu'il est difficile pour un coureur de fond, habitué à un effort très individuel, d'entrer dans cette culture de l'autre et d'arriver à penser que la solution se trouve à l'extérieur de lui. "Cherche ta course en dehors de toi"...
Si l'on veut bien y réfléchir, ce conseil vaut aussi pour la vie en général.
Et pour le torero? Également. Regarder, écouter, adapter, inventer en fonction des conditions du toro et du moment, voilà qui nous éviterait bien des faenas formatées.
Comment gérer ces nouvelles données, inhérentes à la compétition, sans perdre ses moyens...
Le seul conseil vraiment utile en ces circonstances: lever la tête.
Lorsqu'une course soutenue bat son plein, l'effort à fournir isole: on se concentre sur ses propres difficultés et on cherche des ressources intérieures pour résister. Cette coupure vis à vis de l'extérieur empêche d'adapter sa propre course aux circonstances.
Aux moments les plus intenses de l'effort personnel, un seul précepte: lever la tête, regarder autour. On trouvera dans cette aération force et ressources. En fait, c'est l'autre qui nous fournit les solutions. J'imagine qu'il est difficile pour un coureur de fond, habitué à un effort très individuel, d'entrer dans cette culture de l'autre et d'arriver à penser que la solution se trouve à l'extérieur de lui. "Cherche ta course en dehors de toi"...
Si l'on veut bien y réfléchir, ce conseil vaut aussi pour la vie en général.
Et pour le torero? Également. Regarder, écouter, adapter, inventer en fonction des conditions du toro et du moment, voilà qui nous éviterait bien des faenas formatées.
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