Elle était bien incongrue cette planche de surf offerte par l'organisation des arènes bayonnaises, les copains... Elle était bien potache cette idée d'habiller le public de la même couleur fushia que le costume du maestro local. Un adieu à l'image d'une carrière: à la bonne franquette.
Et pourtant il y en a eu des tontons coriaces à s'envoyer au fil du chemin! Pas de tout repos la carrière du petit Julien, du sérieux, de l'ardu! Mais en même temps cette façon d'être torero comme d'autres sont footballeurs. C'est sûrement ce qui fait qu'aujourd'hui on est plutôt heureux de le voir se retirer en pleine vie et qu'on l'imagine bien sur sa planche de surf, le sourire aux lèvres et le béret, noir ou rouge, à portée de main.
C'est peut-être pour cette même raison que son trajet professionnel - honorable, certes - n'a pas atteint les sommets; faute d'y croire - de s'y croire - suffisamment et de quitter sans se retourner - qui m'aime me suive! - "lo padre, la madré, les douze chiquitinas, grand padre, grand madre, oun armée de cousinas, un oncle, sa femme venus de Saragosse avec leurs quatre gosses, et la Tantina de Burgos" comme le chantait Henri Génès.
Quoiqu'il en soit : "Respect" et bonheur.
Les Cebada Gago, bien présentés, eurent du moteur, de la mobilité, souvent de la bravoure et cette pointe de genio qui leur donna du piquant. Bémol: parfois une force mesurée. Sans aucun doute un des lots les plus intéressants qu'il m'a été donné de voir cette temporada.
En face, cela fut incertain.
Javier Castaño, trop corrigé ces derniers temps, vieillit à vue d'oeil. La technique est là mais l'allant non.
Julien Lescarret, sans le coup de rein permettant de s'imposer. La muleta accrochée, contrôlant mal les têtes désordonnées de ses opposants, il fut passable (regular). Et puis, quand il est dit que l'on s'arrête, il reste peu à prouver. Ils ont raison ceux qui se coupent la coleta à l'improviste.
Arturo Saldivar en voulait. Il en a eu. Une oreille.
Il passa largement à côté de son second.
Il y avait des toros et des oreilles à couper. Mais pas les hommes pour le faire.
Une fois de plus, il est bien difficile de réunir les deux en même temps.
Pourtant, il va bien falloir apprendre à les toréer ces toros de l'avenir - ni terrifiques, ni complaisants - avec du moteur, de la mobilité et du caractère. Toros qui peuvent marier dimension artistique et exigence torista (je ne parle pas d'intégrisme).
On s'en recause cet hiver. À ce propos, on s'est caillé à partir du cinquième. Rhume en perspective. L'été se tire.
C'est peut-être pour cette même raison que son trajet professionnel - honorable, certes - n'a pas atteint les sommets; faute d'y croire - de s'y croire - suffisamment et de quitter sans se retourner - qui m'aime me suive! - "lo padre, la madré, les douze chiquitinas, grand padre, grand madre, oun armée de cousinas, un oncle, sa femme venus de Saragosse avec leurs quatre gosses, et la Tantina de Burgos" comme le chantait Henri Génès.
Quoiqu'il en soit : "Respect" et bonheur.
En face, cela fut incertain.
Javier Castaño, trop corrigé ces derniers temps, vieillit à vue d'oeil. La technique est là mais l'allant non.
Julien Lescarret, sans le coup de rein permettant de s'imposer. La muleta accrochée, contrôlant mal les têtes désordonnées de ses opposants, il fut passable (regular). Et puis, quand il est dit que l'on s'arrête, il reste peu à prouver. Ils ont raison ceux qui se coupent la coleta à l'improviste.
Arturo Saldivar en voulait. Il en a eu. Une oreille.
Il passa largement à côté de son second.
Il y avait des toros et des oreilles à couper. Mais pas les hommes pour le faire.
Une fois de plus, il est bien difficile de réunir les deux en même temps.
Pourtant, il va bien falloir apprendre à les toréer ces toros de l'avenir - ni terrifiques, ni complaisants - avec du moteur, de la mobilité et du caractère. Toros qui peuvent marier dimension artistique et exigence torista (je ne parle pas d'intégrisme).
On s'en recause cet hiver. À ce propos, on s'est caillé à partir du cinquième. Rhume en perspective. L'été se tire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire