J'écoute, presque tous les jours, sur France Bleu Gascogne, les commentaires en direct des corridas de la Madeleine par André Viard et Pierre Arnouil.
Je me garderai bien de juger la pertinence proprement taurine de leurs déclarations; je les crois sur parole.
Mais franchement, quel manque de rythme! Des "blancs" incompréhensibles sur l'antenne, des lenteurs d'élocution en retard d'une guerre sur l'action racontée, des "saucissonnages" de phrases, dus sûrement à la recherche du mot juste, qui désamorcent le propos.
Et le ton, qui se veut mesuré, paraît en fait, à l'antenne, trop monotone, à la limite parfois du désintérêt.
Nous, auditeurs, qui n'entendons que les voix des commentateurs, avons besoin qu'elles nous transmettent, au-delà d'une information - aussi juste et objective soit-elle, l'actualité, la vitalité du spectacle. Et surtout, surtout, la passion de ceux qui nous le racontent. À l'évidence, A.Viard et P.Arnouil n'en manquent pas, mais, sur les ondes, c'est un peu "opération cache-ta-joie".
De nos jours où, sans excès de parano, la corrida est ouvertement contestée, il est indispensable de témoigner de sa passion. Ne pas tomber dans le piège de la justification de la passion mais la faire entendre, incontestable et irrépressible, la donner à voir. Surtout lorsque l'on dispose d'une tribune médiatique. Zocato, le chroniqueur du journal Sus-Ouest, y parvient souvent. Nos duettistes du micro y échouent régulièrement.
Aujourd'hui s'impose un devoir de passion. Sur bien des plans.
La tauromachie en est un rendez-vous privilégié. Surtout pour ceux qui s'investissent dans un combat pour la défendre.
Ceci étant écrit évidemment sans une once d'agressivité et conscient de la difficulté de l'exercice. Mais après-tout, la radio est une activité publique et même de service public en ce qui concerne cette station. Donc notre affaire à tous.
non, sa passion est vulgaire et il l'utilise pour dégommer simone Veil et débiter des insanités sur l'avortement.Papa, écoute plutôt le vent , il t'en dira toujours plus sur los toros les soirs de course où tu es loin que ces andouilles.
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