On s'en doutait, c'est maintenant officiel, la ville de Bayonne vient de décider une coupe sombre dans la temporada prochaine, pour cause de déficit cumulé et inquiétant (journal Sud-Ouest du 26 janvier).
Résultat: quatre corridas à pied au lieu de sept - deux en août, deux en septembre. La novillada piquée, les trois non-piquées et la corrida à cheval sont maintenues.
Et la ferme décision, confirmée par le maire, de négocier les cachets: "Nous l'avons annoncé et nous nous y tiendrons: pour les hommes ou pour le bétail, nous demandons à tous ceux qui ont des prétentions supérieures à 60.000 euros de consentir à diminuer leurs tarifs de 20%." Sans quoi, "ils ne viendront pas".
La décision de diminuer le coût des corridas en ne faisant pas, ou beaucoup moins, la part aussi belle au star système, la négociation à la baisse des cachets, auraient sûrement pu intervenir plus tôt...
Pourtant, dans cette suite de mesures d'urgence, il en manque une d'importance: celle de baisser le prix des places. Il semble joué d'avance que les arènes ne se rempliront pas davantage si l'entrée en est toujours aussi chère.
Si l'on veut vraiment, comme l'écrit le journaliste de S.O. Pierre Penin, réduire le nombre de corridas "pour sauver les corridas à Bayonne", si tel est le louable but de cette cure d'amaigrissement, il faut également rendre plus facile et populaire l'accès aux spectacles.
Si l'on veut vraiment, comme l'écrit le journaliste de S.O. Pierre Penin, réduire le nombre de corridas "pour sauver les corridas à Bayonne", si tel est le louable but de cette cure d'amaigrissement, il faut également rendre plus facile et populaire l'accès aux spectacles.
Sinon, cela équivaudrait à plâtrer le bras cassé en oubliant la jambe coupée.
Et cela, aucun docteur ne le ferait.
Et cela, aucun docteur ne le ferait.
vaste problème papa gato!
RépondreSupprimerles figuritas obnubilées par leurs triomphes de pacotille glorifiés par nos aèdes revisteros de pacotille aussi, au moins déontologiquement, pour être gentils, pensent qu'elles sont indispensables, ce qui est vrai pour les plazas toreristas touristiques, (je ne citerai pas de nom). Pas l'ombre donc de la moindre autocritique, le scandaleux rattachement à la culture ayant accélèré le processus de désintégration, maintenant que ces analphabètres, pleutres, se prennent vraiment pour des artistes.
certes la corrida a déjà connu des crises, graves aussi, mais ici, je pense que nous sommes au fond du fond de la lie.
toujours un plaisir de te lire!
Ça commence à devenir intéressant !!
RépondreSupprimerMoins de courses, donc, moins de places à prendre. Les acteurs (toreros et ganaderos) vont être obligés de prendre une position claire et de montrer leur jeu.
Et le rapport de force s'inverser..
Mais dans la mesure où on divise par 2 le nombre de corridas, il n'est pas impératif d'un point de vue purement économique de baisser le prix des places, dans un premier temps, en tout cas.
Pourquoi? Parce qu'en réduisant l'offre, le politique espère augmenter la demande. Pas en quantité, mais en proportion. En diminuant le nombre de spectacles, j'imagine qu'il espère avoir des arènes mieux remplies.
Il va peut-être donc essayer de jouer sur 2 tableaux : réduire le déficit d'une part, et créer la demande en raréfiant le nombre de spectacles.
A suivre car ce n'est que le début..
Don Diego de la Vega
Pour le prix des places, je ne me situe pas du point de vue de l'organisateur mais de celui du cochon de payant. Ne pas se tromper de camp...
RépondreSupprimerJe te tiens à te rassurer, je n'appartiens à aucun camp. :O)
RépondreSupprimerJe me positionne en simple observateur.
Et je commente la partie de ton article dans laquelle tu nous dis qu'il manque une mesure d'importance, la baisse du prix des places et qu'"il semble joué d'avance que les arènes ne se rempliront pas davantage si l'entrée en est toujours aussi chère", pour t'apporter un début de réponse.
En diminuant le nombre de courses, ce n'est pas l'intérêt de l'organisateur que de communiquer sur ce point précis pour l'instant, c'est beaucoup trop tôt.
Surtout que rien n'est fait quant à la supposée baisse des cachets des toreros. Beaucoup de paramètres demeurent encore incertains.
L'échiquier se met en place.
Don Diego de la Vega
Certes, beaucoup d'incertitudes...
RépondreSupprimerLa première étant la composition des cartels. Dans la même veine en moins nombreux ou bien différents dans leur composition laissant davantage de place aux seconds plans? on verra...
Les quatre Ganaderias de Toros pour Bayonne 2012 :
RépondreSupprimer- CEBADA GAGO
- ALCURRUCEN
- FUENTE YMBRO
- EL TAJO & LA REINA
50/50...
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