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7 juillet 2012

Casas et cassos sont en bâteau...


Jose Tomas est un grand torero. Son seul contre six est un événement, sur le papier, qui casse cinq pattes à un gato et même six.
Personne n'est tenu d'apprécier J.T., ni les ganaderias commerciales qu'il va affronter, ni le coup médiatique de Casas et l'opération lucrative que tout cela représente pour les uns et les autres.
Je ne cherche et ne trouve encore moins des "excuses" à Simon Casas qui est un homme d'affaires dont je n'aimerais partager ni la foi ni la loi.
Mais ce solo est un évènement dont l'organisation n'est pas à la portée du premier venu.


Même s'il s'en dégage un léger parfum d'attrape-couillon qui fait craindre le pire,


il peut offrir aussi des moments inoubliables.


Je n'irai pas à Nîmes en septembre parce que cela reviendrait trop cher au biarrot que je suis.
Pour être tout à fait honnête, si l'évènement se passait à Madrid, et à Madrid seulement, j'y serais allé. Car la vie est lente et l'espérance est violente!

Pour finir, je crois que les amateurs de toros-toros - que nous sommes tous :)) - ne sont pas à l'abri de se faire "dindoniser" à leur tour par le système du fric. Je n'en veux pour preuve que la floraison magique et spontanée des Escolar cette saison...


Attention si les dorures chatoyantes se vendent bien, les cornes avec ou sans fundas, ont leur marché. Pas toujours reluisant.


 Cassos!

1 commentaire:

  1. C'est un éternel grand débat!!

    Il y a toujours eu des organisateurs prêts à utiliser des vedettes pour fabriquer du "sensationnel", et donc du fric.

    Presque toujours qualifié de crapule, d'homme d'affaire véreux et peu fréquentable, ils ont pourtant souvent côtoyé les plus grands de leur discipline.

    Le visage déjanté de Don King nous apparaît presque instantanément quand on évoque les noms de Mohamed Ali et de Georges Foreman.

    Ce genre d'individus occupe un place très spéciale dans l'univers de leur discipline.

    Sorte d'antihéros, par opposition à la vedette que le public vient voir, il endosse un drôle de costume, celui du personnage peu fréquentable, méprisé généralement à voix haute par la majorité du public.

    Un costume étrange mais qui pourtant, lui donne une certaine prestance. Il ne vit pas dans l'ombre de la vedette mais au contraire, on l'associe à elle.

    Associé, en effet... c'est peut-être cela, au fond, le terme qui le définirait le mieux.

    Don Diego de la Vega

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