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7 octobre 2010

Courage et conviction.

Il semble que Jose Luis Zapatero, dirigeant socialiste espagnol, ne soit pas aficionado, alors que Mariano Rajoy, leader du Partido Popular, est un fervent défenseur des corridas. L'intérêt de Nicolas Sarkozy pour les toros n'a d'égal que celui de François Fillion, Roseline Bachelot, Alain Juppé, ou Christian Clavier...
La tauromachie contemporaine est-elle de droite?
Franco, en son temps, l'a beaucoup utilisée pour endormir le peuple. 
Mais il s'est beaucoup servi également du football, qui, à ce compte-là, serait de droite, lui aussi. 
On voit bien l'inconsistance de l'argumentation. D'évidence, la tauromachie n'est pas plus de droite que de gauche. 
On constate, par contre, en Espagne, qu'elle s'est convertie en un enjeu droite/gauche et la récente abolition catalane illustre, tristement, son instrumentalisation politique.
En France, face aux affirmations survitaminées d'une droite "décomplexée", force est de constater que la gauche d'aujourd'hui peine à afficher ses propres valeurs. D'où, vis à vis de la tauromachie, une petite valse-hésitation: un pas vers la défense des grands principes humanitaires et un pas vers le maintien des cultures populaires, un pas vers le rejet de la barbarie et un pas vers la reconnaissance des identités...
Mais n'oublions pas que dans le combat politique, il en en de même que face à un toro: l'hésitation vaut un coup de corne. Le meilleur moyen de s'en tirer consiste donc à s'engager. Cela demande de la conviction et du courage. C'est précisément ce que nous espérons... d'ici 2012.

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