BIENVENUE SUR LE BLOG DE PAPA GATO

28 septembre 2011

Tarifs (1)

Cela ne fait pas l'ombre d'un doute: les jeunes doivent retrouver le chemin des arènes.
Et, pour ce faire, la condition essentielle est de leur faciliter l'accès aux gradins en baissant le prix des places.
Prenons le risque d'être un peu précis:
Pour les mineurs: gratuit. Orthez a raison, c'est un placement sur l'avenir.
Pour les 18/25 ans: entre 10 et 15 euros pour une course isolée. Pour un abonnement à trois courses : entre 25 et 35 euros.
Il serait bon également de leur proposer, ouverte aux jeunes et à tous ceux qui le désirent, une sensibilisation à partir de la projection d'un film ("La corrida de taureaux" de Braumberger par exemple ou une réalisation plus moderne si l'on veut, style Canal+) suivie d'une rencontre où leur seraient exposées les bases du toreo (l'oeil contraire, se croiser, baisser la main, le temple) et du comportement du toro (la bravoure, la noblesse, le genio). À charge d'un club taurin, par exemple, qui saurait rendre cette initiation attrayante et vivante.
(à suivre...)

4 commentaires:

  1. Je pense aussi qu'un tarif différencié en fonction des spectacles proposés est souahitable , un plateau avec au hasard J Lescarret/L Bolivar et J Castano pour 6 F de Jara n'a sûrement pas le même coût que Ponce Juli et Manzanares pour des N del Cuvillo et pourtant pour y assister même tarif.
    Les abonnements ne proposent aussi au final que des réductions minimes et n'incitent pas ou peu à y souscrire.
    Quant au prix pour les jeunes c'est à coup sûr une piste incontournable et il faut aussi savoir ne pas la limiter au 74ème rang soleil.On peut ainsi aussi imaginer pour un mineur accompagnant un adulte 1/2 tarif sur toutes les categories de places .Rendons accessible l'accès aux arènes aux familles et aux groupes de jeunes et l'aficion reverdira!

    RépondreSupprimer
  2. ATTENTION DANGER!
    La différenciation des tarifs pourrait être une fausse bonne idée.
    Loin de promouvoir certains spectacles (de qualité mais moins «clinquants»), elle risque au contraire de les enfoncer en hiérarchisant et en marginalisant. Il y aurait alors les «bonnes» corridas (c’est bien parce que c’est cher), et … les autres.
    En outre, la logique financière s’en mêlerait dans les ferias à abonos. Ces corridas stigmatisées comme moins attractives seraient délaissées par les organisateurs au profit de celles qui rapportent. D’autant que les corridas «peu coûteuses» s’identifient le plus souvent aux corridas dites «toristas».
    En l’état actuel, ce type de corridas, intégrées dans des abonos reste bénéficiaire pour l’organisateur d’une feria, parce qu’elle coûte moins cher et que les billets sont au même prix que les autres. Résultat: beaucoup moins d’entrées les rentabilisent.
    Pour exemple, avec le seul cachet d’une figura (100.000 euros) on peut organiser largement une corrida entière de toreros moins connus, amortissable avec un minimum d’entrées.
    L’enfer étant pavé de bonnes intentions, il convient à mon sens de prendre garde aux effets pervers qui pourraient détruire ce qui subsiste encore de positif.
    Cordialement.
    Xavier KLEIN

    RépondreSupprimer
  3. En effet, méfiance. Le risque est bien réel d'une corrida à deux vitesses et à deux tarifs. Vous avez raison.

    RépondreSupprimer